Albatros Les Sables-d'Olonne · CrĂ©ation : 19 avril 2016 · Actualisation : 9 juil. 2021. Dans quelques semaines je vais me soumettre Ă  une abdominoplastie, mais je ne sais pas vraiment combien de temps je dois porter la gaine de contention Mon mĂ©decin m'a dit 3 Ă  5 jours, mais j'ai lu des commentaires de gens qui disent environ 2 Ilest possible de rĂ©sĂ©quer une partie de l’intestin grĂȘle de quelques centimĂštres jusqu’à plus de 1 mĂštre. L’intervention est rĂ©alisĂ©e sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. La chirurgie est rĂ©alisĂ©e sous coelioscopie (chirurgie mini-invasive Ă  l’aide de camĂ©ra) ou par voie ouverte, et dure de 1 Ă  2 heures. taux de complication : 10 AprĂšsle retrait du kyste sur l'appendice, la disparition de la douleur et de l'inconfort dans le scrotum est notĂ©e par plus de 95% des hommes. Le reste a indiquĂ© des douleurs mineures au cours des 3 mois suivants aprĂšs l'opĂ©ration, aprĂšs quoi l'inconfort a complĂštement disparu. Dans ce cas, la fonction de reproduction affectĂ©e chez les Vay Tiền Nhanh. Une personne ĂągĂ©e met-elle beaucoup plus de temps pour rĂ©cupĂ©rer aprĂšs une opĂ©ration ? Les rĂ©ponses avec le Dr François Boillot, chirurgien orthopĂ©diste au groupe hospitalier Paris-Saint-Joseph et avec le Dr Gabriel Abitbol, gĂ©riatre Ă  l'hĂŽpital Broca Paris "Les personnes ĂągĂ©es mettent plus de temps Ă  rĂ©cupĂ©rer aprĂšs une intervention chirurgicale. Il faut donc rester assez vigilant, et la rĂ©cupĂ©ration va surtout se faire sur plusieurs domaines problĂšmes cognitifs de mĂ©moire, problĂšmes de dĂ©nutrition
 L'important, c'est d'Ă©valuer tous ces risques avant l'intervention pour Ă©viter qu'ils arrivent et pour les prĂ©venir." "On dispose d'un rĂ©seau de rééducateurs, de kinĂ©s habituĂ©s Ă  prendre en charge les personnes ĂągĂ©es. Mais nous ne sommes pas tous Ă©gaux devant l'Ăąge. Parfois on est un peu plus vigilant avec les personnes qui ont tendance Ă  se laisser aller, qui restent au lit plus longtemps que d'autres
 avec ces personnes, on est plus actifs au niveau de la rééducation." En savoir plus Dossier Questions/rĂ©ponses Pour ne manquer aucune info santĂ©, abonnez-vous Ă  notre newsletter ! Objectifs pĂ©dagogiques ConnaĂźtre la prise en charge de la rupture des varices ConnaĂźtre les prĂ©ventions primaire et secondaire de rupture ConnaĂźtre la place du TIPS en cas de rupture de varices Testez-vousNous vous invitons Ă  tester vos connaissances sur l’ensemble des QCU tirĂ©s des exposĂ©s des diffĂ©rents POST'U. Les textes, diaporamas ainsi que les rĂ©ponses aux QCM seront mis en ligne Ă  l’issue des prochaines journĂ©es vos connaissances sur le sujet. Les 5 points forts En cas de rupture de VO, aprĂšs traitement mĂ©dical et/ou endoscopique, le TIPS prĂ©coce amĂ©liore le pronostic chez les patients Child C 10 Ă  13. L’indication du TIPS de sauvetage doit ĂȘtre discutĂ©e chez les patients les plus sĂ©vĂšres. Les malades les plus sĂ©vĂšres doivent ĂȘtre rapidement orientĂ©s vers un centre de transplantation hĂ©patique. La prophylaxie secondaire est indispensable Elle associe les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs et les ligatures itĂ©ratives. Lorsque les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs sont contre-indiquĂ©s, il faut impĂ©rativement discuter de la pose d’un TIPS en prophylaxie secondaire. Les ligatures seules ne sont pas recommandĂ©es. Introduction La rupture de varices Ɠsophagiennes RVO est la principale cause d’hĂ©morragie digestive haute liĂ©e Ă  l’hypertension portale chez les patients atteints de cirrhose. C’est l’une des principales causes de mortalitĂ© chez ces malades [1]. La mortalitĂ© du premier Ă©pisode hĂ©morragique est d’environ 15 Ă  20 % [2]. Le traitement de la rupture de varices Ɠsophagiennes est bien codifiĂ© et dĂ©taillĂ© dans les recommandations amĂ©ricaines et de Baveno VI [3]. Des mesures non spĂ©cifiques doivent ĂȘtre mises en place en urgence. Le traitement spĂ©cifique de la RVO associe un traitement vaso-actif, un traitement endoscopique par ligature de varices Ɠsophagiennes LVO et une antibiothĂ©rapie prophylactique. De plus, depuis 2010, les patients les plus Ă  risque de rĂ©cidive hĂ©morragique doivent bĂ©nĂ©ficier d’un TIPS transjugular portosystemic intrahepatic shunt prĂ©coce. Chez tous les patients atteints de cirrhose, le dĂ©pistage des VO doit avoir lieu. S’il existe des VO de grande taille, une prophylaxie primaire doit ĂȘtre dĂ©butĂ©e elle comporte soit des bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs, soit du carvedilol, soit des LVO. La prophylaxie secondaire est double elle associe des bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs et des LVO. Un TIPS doit impĂ©rativement ĂȘtre discutĂ© en prophylaxie secondaire chez les patients qui ont une contre-indication aux bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs. Prise en charge de la rupture de VO Ă  la phase aiguĂ« Mesures non spĂ©cifiques PrĂ©paration de l’estomac La prĂ©paration de l’estomac Ă  l’endoscopie est un temps essentiel de la prise en charge des RVO car la qualitĂ© de la prĂ©paration facilite beaucoup la visibilitĂ© des lĂ©sions et leur traitement. Nous disposons Ă  ce jour de 2 mĂ©thodes le lavage par la sonde nasogastrique, pĂ©nible pour le patient et consommatrice de temps infirmier et l’érythromycine, provoquant des contractions antrales, contre-indiquĂ©e chez les patients ayant un syndrome de QT long. Il y a peu d’arguments dans la littĂ©rature permettant de trancher entre l’une et l’autre de ces mĂ©thodes. Le dernier travail publiĂ© randomisĂ©, menĂ© dans la population gĂ©nĂ©rale 253 patients avec hĂ©morragie digestive haute dont 84 malades avec cirrhose, n’a pas retrouvĂ© de diffĂ©rence significative entre les 2 mĂ©thodes concernant la durĂ©e de l’endoscopie, le taux de rĂ©cidive hĂ©morragique, le recours Ă  une 2e endoscopie, les besoins transfusionnels, ni la survie [4]. Une mĂ©ta- analyse plus rĂ©cente [5] regroupant 4 essais randomisĂ©s et 355 patients a montrĂ© que l’érythromycine semblait plus efficace que le lavage gastrique pour amĂ©liorer la vacuitĂ© gastrique. Les recommandations de Baveno VI prĂ©conisent dĂ©sormais d’utiliser l’érythromycine en premiĂšre intention et de ne rĂ©server le lavage gastrique qu’aux patients qui ont une contre-indication mĂ©dicale Ă  l’érythromycine telle que le syndrome du QT long [3]. Mesures de rĂ©animation Un des objectifs du traitement hĂ©modynamique doit ĂȘtre de restituer une pression artĂ©rielle moyenne PAM satisfaisante afin de prĂ©server la pression de perfusion tissulaire. Il faut probablement, en premiĂšre intention et chez la plupart des patients, maintenir cette pression artĂ©rielle moyenne autour de 65 mmHg [6]. D’une part, l’hypovolĂ©mie prolongĂ©e favorise la survenue d’une insuffisance rĂ©nale, d’infections bactĂ©riennes et augmente la mortalitĂ©. D’autre part, la pression portale semble reliĂ©e de façon linĂ©aire Ă  la volĂ©mie et son niveau pourrait influencer la sĂ©vĂ©ritĂ© du saignement. L’objectif de PAM Ă  atteindre n’est pas bien connu dans cette population. Par extrapolation des recommandations Ă©tablies au cours du choc hĂ©morragique chez le patient traumatisĂ© ou du choc septique, un niveau de PAM autour de 65 mmHg peut ĂȘtre proposĂ© [6]. Par ailleurs, il faut avoir pour objectif transfusionnel un taux d’hĂ©moglobine de l’ordre de 7 Ă  8 g/ dL. Une politique transfusionnelle restrictive 7 Ă  8 g/ dL est recommandĂ©e dans la situation particuliĂšre de la RVO [7]. Un essai randomisĂ© espagnol a Ă©tĂ© publiĂ© rĂ©cemment dan s le NEJM Dans ce travail, les patients Ă©taient randomisĂ©s en 2 groupes les malades du premier groupe bĂ©nĂ©ficiaient d’une politique transfusionnelle libre et ceux de l’autre groupe avaient un objectif d’hĂ©moglobine entre 7 et 8 g/dL. La mortalitĂ© Ă©tait supĂ©rieure dans le groupe des patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© de la politique transfusionnelle libre. En dehors de comorbiditĂ©s modifiant la politique transfusionnelle antĂ©cĂ©dent d’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral, de cardiopathie ischĂ©mique, ou choc, il n’y a aucun intĂ©rĂȘt Ă  sur-transfuser les patients. Concernant l’administration de plasma frais congelĂ©, aucune recommandation ne peut ĂȘtre formulĂ©e. Un risque d’expansion volĂ©mique excessive et d’aggravation de l’hypertension portale liĂ©e Ă  ce type de transfusion a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©. Aucune Ă©tude testant cette question n’a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e jusqu’à ce jour. Enfin, le taux de prothrombine et l’INR ne sont pas de bons indicateurs de l’état de coagulabilitĂ© chez les patients atteints de cirrhose et il n’est donc pas recommandĂ© de chercher Ă  les corriger. Deux essais ont testĂ© l’utilitĂ© de l’administration du facteur VII recombinant chez les malades prĂ©sentant une hĂ©morragie digestive sur cirrhose. Ces 2 Ă©tudes n’ont pas donnĂ© de rĂ©sultats significatifs et cette thĂ©rapeutique n’est pas indiquĂ©e Ă  l’heure actuelle [8,9]. La rĂ©alisation d’une transfusion plaquettaire au cours des hĂ©morragies sĂ©vĂšres est habituellement recommandĂ©e pour un taux plaquettaire 20 mmHg dans les 72 h suivant l’hĂ©morragie avaient un pronostic plus dĂ©favorable [26]. Dans une premiĂšre Ă©tude [27], les malades Ă©taient sĂ©lectionnĂ©s sur des critĂšres hĂ©modynamiques patients avec RVO et gradient de pression porto-sus-hĂ©patique > 20 mmHg. Ces patients Ă©taient randomisĂ©s pour recevoir soit le traitement standard, puis une prophylaxie par bĂȘta-bloquants ou une pose prĂ©coce de TIPS dans les 72 heures. Le contrĂŽle du saignement Ă©tait meilleur dans le groupe TIPS 12 % vs 50 % ainsi que la survie Ă  1 an. Ces rĂ©sultats trĂšs intĂ©ressants semblent toutefois difficiles Ă  appliquer dans la pratique courante. En effet, peu de centres pratiquent la mesure du gradient, Ă  plus forte raison Ă  la phase aiguĂ« hĂ©morragique. Une autre Ă©tude plus rĂ©cente [28] a comparĂ© le traitement standard et la pose prĂ©coce du TIPS chez des malades sĂ©vĂšres, mais sĂ©lectionnĂ©s selon des critĂšres cliniques et endoscopiques malades avec cirrhose Child-Pugh B avec hĂ©morragie active ou Child-Pugh C, sans antĂ©cĂ©dent de RVO. Ce travail publiĂ© en 2010 dans le NEJM a montrĂ© un meilleur contrĂŽle du saignement 97 % vs 50 % et une amĂ©lioration trĂšs significative de la survie Ă  1 an 86 % vs 61 %. Cependant, ces donnĂ©es ont Ă©tĂ© obtenues chez des patients trĂšs sĂ©lectionnĂ©s et sur une petite cohorte de patients 63 malades, recrutĂ©s en 3 ans sur 9 centres. Des travaux de validations externes ont retrouvĂ© les mĂȘmes rĂ©sultats en ce qui concerne le contrĂŽle du saignement, mais pas la survie [29]. Une Ă©tude observationnelle europĂ©enne rĂ©cemment publiĂ©e sur un grand nombre de patients 671 retrouve ce bĂ©nĂ©fice de survie grĂące au TIPS dans le sous-groupe des malades avec cirrhose Child C, mais pas dans le groupe de malades avec cirrhose Child B et saignement actif [30]. Enfin, le plus large travail publiĂ© Ă  ce jour a Ă©tĂ© menĂ© en Chine chez des patients atteints majoritairement d’hĂ©patite B il trouve un gain de survie chez tous ces patients, d’autant plus important que les patients sont sĂ©vĂšres [31]. Les recommandations de Baveno VI ont Ă©tĂ© Ă©mises avant la publication de ces 2 Ă©tudes observationnelles elles prĂ©conisent de discuter du TIPS chez les patients Child C 10-13 et Child B et saignement actif. Le bĂ©nĂ©fice dans le groupe des malades avec cirrhose Child B et saignement actif n’est donc pas tranchĂ© pour plusieurs raisons 1 le diagnostic de saignement actif Ă  l’endoscopie est soumis Ă  une importante variabilitĂ© inter observateur donnĂ©es personnelles ; 2 le saignement actif n’est pas un critĂšre pĂ©joratif chez ces patients [32,33] ; 3 le pronostic est trĂšs bon chez ces patients [33,34]. Le problĂšme restant en suspens est l’accessibilitĂ© au TIPS bien entendu [34]. Dans une Ă©tude multicentrique française publiĂ©e trĂšs rĂ©cemment menĂ©e chez plus de 900 patients hospitalisĂ©s en France pour RVO, 1/3 des patients Ă©taient Ă©ligibles Ă  la pose d’un TIPS prĂ©coce. Cependant, seuls 7 % environ en bĂ©nĂ©ficiaient. Les raisons pour lesquelles les malades n’avaient pas accĂšs au TIPS ont Ă©tĂ© analysĂ©es le dĂ©faut de disponibilitĂ© Ă©tait principalement Ă©voquĂ© et probablement parce que les mĂ©decins en charge du patient ne croyaient pas au bĂ©nĂ©fice apportĂ© par cette thĂ©rapeutique. En rĂ©sumĂ© et en l’état actuel des recommandations, un TIPS prĂ©coce doit ĂȘtre proposĂ© aux malades Child B avec saignement actif et Child C10-13. Il est important de noter que dans ces circonstances, l’hĂ©morragie digestive peut entraĂźner une EH clinique. Celle-ci ne doit pas contre-indiquer la pose du TIPS Ă  la diffĂ©rence d’un TIPS indiquĂ© pour une raison non urgente telle que l’ascite rĂ©fractaire. Prophylaxie primaire de la rupture de VO Les recommandations internationales prĂ©conisent toutes une prophylaxie primaire de l’hĂ©morragie digestive chez les patients ayant des varices de grande taille [35]. Celle-ci diminue le risque d’hĂ©morragie digestive. Elle repose sur l’administration des bĂ©ta-bloquants non cardio sĂ©lectifs, sur le carvedilol ou les ligatures endoscopiques rĂ©pĂ©tĂ©es. Actuellement, aucune thĂ©rapeutique n’est privilĂ©giĂ©e dans lesdites recommandations. Les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs diminuent le dĂ©bit cardiaque et entraĂźnent une vasoconstriction splanchnique par leur inhibition des rĂ©cepteurs bĂ©ta 1 et bĂ©ta 2. Le carvedilol est un alpha/bĂ©ta-bloquant qui diminue Ă©galement la rĂ©sistance vasculaire intra hĂ©patique. Quant aux ligatures, elles permettent l’éradication des varices, mais ces derniĂšres peuvent rĂ©apparaĂźtre. Une mĂ©ta-analyse rĂ©cente [36] comparant bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs et ligatures a inclus 32 essais et plus de 3 000 patients. Elle suggĂšre que les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs diminuent la mortalitĂ© par rapport au placebo et ont moins d’effets indĂ©sirables que les ligatures. Ils pourraient ainsi ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©s aux ligatures rĂ©pĂ©tĂ©es. Dans cette mĂ©ta-analyse, le bĂ©nĂ©fice du carvedilol n’était pas retrouvĂ© sur la mortalitĂ©, alors qu’un essai randomisĂ© rĂ©cent le suggĂ©rait chez des patients avec ascite [37]. Le bĂ©nĂ©fice pourrait ĂȘtre dĂ©montrĂ© dans de plus amples Ă©tudes prospectives. Prophylaxie secondaire de la rupture de VO Les patients qui ont prĂ©sentĂ© un Ă©pisode de RVO ont un risque de rĂ©cidive Ă  1 an de l’ordre de 60 %, avec une mortalitĂ© de 33 % [38]. L’objectif de la prophylaxie secondaire est donc de diminuer le risque de rĂ©cidive hĂ©morragique et d’amĂ©liorer la survie des patients. Elle doit s’appliquer Ă  tous les patients, Ă  l’exception de ceux qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de la pose d’un TIPS Ă  la phase aiguĂ« hĂ©morragique. La thĂ©rapeutique de premiĂšre intention repose sur l’association de bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs Ă  vie et des ligatures itĂ©ratives de VO jusqu’à Ă©radication. Une mĂ©ta-analyse rĂ©cente a montrĂ© que cette association Ă©tait plus efficace que les ligatures seules ou que le traitement par bĂ©ta-bloquants non cardio- sĂ©lectifs seuls [39]. En consĂ©quence, chez les patients qui ne tolĂšrent pas les bĂ©ta-bloquants, il faut envisager la pose d’un TIPS plutĂŽt que de ne faire que les LVO itĂ©ratives. Il est important de souligner que le TIPS sera Ă©galement efficace pour le traitement d’autres complications de l’HTP telles que l’ascite. Concernant l’utilisation des bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs, plusieurs travaux ont suggĂ©rĂ© qu’ils pouvaient avoir un effet dĂ©lĂ©tĂšre chez certains patients ayant une maladie avancĂ©e, avec ascite rĂ©fractaire notamment. Les recommandations de Baveno VI prĂ©conisent ainsi de ne pas utiliser les bĂ©ta- bloquants non cardio-sĂ©lectifs chez les patients ayant une ascite rĂ©fractaire et un des signes suivants insuffisance rĂ©nale aiguĂ«, hypotension artĂ©rielle systolique < 90 mmHg, hyponatrĂ©mie < 130 mmol/L [3]. Concernant le carvedilol, un essai a comparĂ© ce bĂ©ta-bloquant et les ligatures seules ou les bĂ©ta-bloquants non cardio-sĂ©lectifs seuls, mais pas avec la double prophylaxie actuellement recommandĂ©e. Ainsi, les donnĂ©es ne sont pas suffisantes pour recommander le carvedilol seul en prophylaxie secondaire. Un essai multicentrique rĂ©cent a montrĂ© que l’ajout de simvastatine Ă  la dose de 40 mg par jour amĂ©liorait la survie, sans diminuer le risque de rĂ©cidive hĂ©morragique. Cependant, ces donnĂ©es doivent ĂȘtre confirmĂ©es, et l’intĂ©rĂȘt d’un tel traitement n’est pas dĂ©montrĂ© chez les patients ayant une cirrhose Child C [40]. Enfin, le TIPS est le traitement de choix pour les patients qui sont en Ă©chec d’une prophylaxie secondaire bien menĂ©e. Un essai randomisĂ© a montrĂ© que le TIPS couvert permettait d’amĂ©liorer la rĂ©cidive hĂ©morragique par rapport Ă  la double prophylaxie classique, sans amĂ©liorer la survie [41]. En conclusion, la prise en charge des varices Ɠsophagiennes, de leur dĂ©pistage Ă  leur traitement est parfaitement codifiĂ©e par les recommandations de Baveno. Ces recommandations seront susceptibles de changer lors de la prochaine confĂ©rence en 2020. AbrĂ©viations HTP hypertension portale LVO ligatures de varices oesophagiennes RVO rupture de varices oesophagiennes TIPS tranjsugulaire intrahepatique portosystemic shunt PAM pression artĂ©rielle moyenne VO varices oesophagiennes RĂ©fĂ©rences D’Amico G, Garcia-Tsao G, Pagliaro L. Natural history and prognostic indicators of survival in cirrhosis a systematic review of 118 studies. J Hepatol 2006;44217–31. Thabut D, Rudler M, Massard J. Variceal bleeding in patients with cirrhosis what are the unanswered questions? Gastroenterol Clin Biol 2008;32614–9. de Franchis R, Baveno VI Faculty. Expanding consensus in portal hypertension report of the Baveno VI Consensus Workshop stratifying risk and individualizing care for portal hypertension. J Hepatol 2015;63743–52. Pateron D, Vicaut E, Debuc E, Sahraoui K, Carbonell N, Bobbia X, et al. Erythromycin infusion or gastric lavage for upper gastrointestinal bleeding a multicenter randomized controlled trial. Ann Emerg Med 2011;57582–9. 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Je conseille, personnellement, l’utilisation d'une canne pendant une pĂ©riode minimum de 1 mois, mĂȘme lorsqu'elle ne semble pas nĂ©cessaire ,afin d'Ă©viter un dĂ©robement et une chute lors d'un accĂšs douloureux ou d'une fatigue musculaire. Les douleurs Elles s'estompent progressivement en deux Ă  trois semaines aprĂšs la pose de la prothĂšse et n'empĂȘche pas la mise au fauteuil et la reprise de la marche Ă  la 24 48e heure. L'amĂ©lioration dĂ©finitive est attendue au 3° mois. Les centres de convalescence Un sĂ©jour en rééducation Ă  la suite de l'hospitalisation est de moins en moins prĂ©conisĂ©. Habituellement aprĂšs 10 Ă  15 jours de Clinique, le patient est apte Ă  rejoindre son domicile, informĂ© des mouvements Ă  faire et surtout Ă  ne pas faire. La plupart du temps de la kinĂ©sithĂ©rapie est prescrite Ă  votre sortie . Bien sĂ»r, en fonction de l'Ăąge, de la rĂ©cupĂ©ration, du type d’intervention, votre chirurgien vous conseillera sur la meilleure façon de vous rĂ©adapter Ă  votre nouvelle articulation. Dans le cas oĂč vous vivez seul, il sera raisonnable d'envisager un sĂ©jour de 15 jours- trois semaines dans un centre de convalescence et de rééducation. Il sera judicieux d'Ă©voquer ce problĂšme avec votre chirurgien avant l'intervention. Nos services sociaux se chargeront de contacter les centres de rééducation les plus adaptĂ©s en fonction de vos desiderata. L’ƓdĂšme Il est habituel aprĂšs un acte chirurgical. Le port de bas Ă  varices permet de restreindre ce phĂ©nomĂšne est de minimiser les risques de phlĂ©bite. Le gonflement de la cheville et du mollet s'attĂ©nue progressivement avec la reprise de la marche et le drainage effectuĂ© par les contractions musculaires engendrĂ©es. Les anticoagulants Ils participent Ă  la prĂ©vention des risques de phlĂ©bite au cours et aprĂšs l'intervention chirurgicale tout comme le port de bas Ă  varices. On estime que la durĂ©e minimum est de quatre semaines de traitement. Comment se laver ? Il faut attendre que la cicatrice retrouve son impermĂ©abilitĂ© c'est-Ă -dire un dĂ©lai de 15 jours. La douche est alors possible. Le bain, la rééducation en piscine ne sont possibles qu'Ă  partir de la troisiĂšme ou quatriĂšme semaine une fois la peau parfaitement Ă©tanche et sans lĂ©sion. Et pour dormir ? Il faut tĂącher de maintenir les cuisses Ă©cartĂ©es par un coussin calĂ© entre les genoux, celĂ  permet la position sur le dos, voir sur le cĂŽtĂ© opĂ©rĂ©. Le but Ă©tant d'Ă©viter le croisement des genoux qui pourrait, par mĂ©garde, dĂ©boĂźter la prothĂšse. L'aide mĂ©nagĂšre ? Habituellement elle n'est pas nĂ©cessaire, en cas de besoin, le secrĂ©tariat et l'assistance sociale se chargeront, par une ordonnance, de faire une demande au service social de votre Mairie. NĂ©anmoins dans les premiers jours de votre retour Ă  domicile il est bon d'avoir quelqu'un Ă  vos cĂŽtĂ©s pour prĂ©parer les repas et vous aider pour votre toilette et votre habillage. Quelles sont les manƓuvres a faire ou Ă  ne pas faire ? Un livret pĂ©dagogique Ă©tabli en collaboration avec notre Ă©quipe de kinĂ©sithĂ©rapeutes vous sera remis lors de la consultation par le Dr Kuntz. Il reprend les manƓuvres les plus souvent rĂ©alisĂ©es dans votre vie quotidienne , monter et descendre de voiture, pour entrer et sortir d'une baignoire, l'utilisation des toilettes, comment se chausser ou ramasser quelque chose etc. Ce descriptif montre les manƓuvres Ă  faire et surtout celles qu'il faut Ă©viter. Pour combien de temps ? En gĂ©nĂ©ral deux Ă  trois mois le temps que les muscles et les tissus soient cicatrisĂ©s et aient retrouvĂ©s leur tonicitĂ©. La kinĂ©sithĂ©rapie Des sĂ©ances sont prescrites par votre chirurgien d'abord Ă  domicile puis au cabinet oĂč elles seront plus efficaces. Le nombre de sĂ©ances est variable en fonction de vos progrĂšs. Conduire une voiture ? En gĂ©nĂ©ral, il faut attendre trois Ă  quatre semaines afin de retrouver le contrĂŽle sĂ»r du pĂ©dalier. Ce dĂ©lai peut ĂȘtre rĂ©duit dans le cas d'une prothĂšse de hanche gauche et d'une conduite Ă  boĂźte automatique. La durĂ©e d'arrĂȘt de travail ? Elle est variable en fonction de l'activitĂ© professionnelle mais la prudence veut qu'elle ne soit pas de moins de deux mois. Dernier conseil N'hĂ©sitez pas Ă  demander conseil Ă  votre chirurgien, il est le plus Ă  mĂȘme de vous renseigner et d'estimer vos capacitĂ©s

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